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Historique de la Scierie Mécanique Morel
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A l’origine, un moulin à vapeur
Vers 1910, Jean Louis Victor MOREL, habitant à Vernoux dans l’Ain vint à Romenay pour commencer une nouvelle vie, il décida de s’installer au lieu-dit la carronnière.
Accompagné de son épouse et de ses trois enfants, il n’avait que 1000 francs pour construire sa maison et un moulin.
Le choix de ce site résultait de la présence d’une gare, de l’hôtel de la gare, d’une boite aux lettres, d’un charron et d’une fabrique de moellons.
L’ensemble de ces éléments en faisait à cette époque un quartier économiquement dynamique
Ce moulin fonctionnait grâce à la présence d’une machine à vapeur, alimentée par une nappe phréatique et du charbon livré par le chemin de fer.
Deux grandes meules transformaient les grains de blé ou de maïs en farine.
La mouture était ensuite mise en dépôt dans les établissements Vairet à Romenay.
Jean Louis Victor MOREL a exercé la profession de meunier jusqu’après la seconde guerre mondiale.
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Création d’une scierie
Vers 1927 ne pouvant plus vivre décemment des revenus de son entreprise, un autre moulin s’étant installé au cœur de Romenay, Jean Louis Victor diversifia son activité et construisit lui-même une scierie.
La scierie et le moulin étaient alimentés par la machine à vapeur surnommée « L’Angèle ».
Les activités principales étaient alors le sciage à façon, la fabrication de caisses, de cagettes et des fonds de wagon.
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L’évolution de l’entreprise
Ses deux fils, Louis Victor et Maurice Alphonse Eugène MOREL ont repris la succession de la scierie dans les années 50.
Le débardage en forêt fera également partie de leurs activités.
Vers 1950, un moteur à gaz pauvre (gazogène) vient se substituer à la vapeur jusqu’à l’arrivée vers 1958 de l’électricité industrielle.
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Cessation de l'activité commerciale
La scierie fut exploitée à titre commercial jusqu’en 1975.
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Arrêt de la scierie
Jean Victor MOREL, petit-fils du fondateur fit fonctionné jusqu’en 1998 la scierie pour un usage privé.
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